Les 12 erreurs d’intégration PIM, DAM et MDM les plus fréquentes (et comment les éviter)

Des erreurs dans les projets PIM / DAM / MDM qui impactent profondément les entreprises

L’intégration d’un PIM, d’un DAM ou d’un MDM est un chantier beaucoup plus stratégique qu’il n’y paraît. Avec le choix d’une solution, ce sont des décisions structurantes qui se jouent : définir le rôle de chaque système dans l’écosystème digital, organiser les flux de données, clarifier les responsabilités, repenser la gouvernance, aligner les équipes métiers et IT.
Un projet bien mené devient un accélérateur : qualité de la donnée, time-to-market, cohérence omnicanale, meilleure collaboration.
Mais un projet mal orienté dès le départ peut rapidement se transformer en source de blocages : surcharge des équipes, dette technique, données incohérentes, workflows inutilisables, incapacité à faire évoluer le modèle.

Ce n’est souvent pas « un grand problème » qui fait échouer un projet, mais une accumulation de petites erreurs : un modèle de données monté trop vite, un manque d’implication métier, une synchronisation mal pensée, trop d’attributs obligatoires, une gouvernance floue…
Ces décisions, prises sans connaissances d’impacts ou par habitude, finissent par créer un effet domino qui freine l’entreprise pendant des mois.

Dans cette section, vous allez retrouver les erreurs les plus courantes observées sur des dizaines de projets PIM, DAM et MDM, celles qui reviennent systématiquement, souvent pour les mêmes raisons et surtout la manière de les éviter pour garantir un projet durable, fluide et réellement utile pour les équipes.

Erreur n°1 : Choisir la mauvaise solution

On entend souvent dire : « un PIM reste un PIM ». Pourtant, derrière cette affirmation simpliste, les réalités d’usage, de maturité métier, de gouvernance et de charge opérationnelle changent absolument tout.

Les LLM et les outils d’IA vous recommanderont toujours « la meilleure solution » selon des critères génériques, même avec un prompt excellent.
Mais aucune IA ne peut ressentir ce que vivent réellement les équipes au quotidien : la frustration, les irritants, la complexité inutile, ou au contraire la fluidité d’un outil bien pensé.

Une recommandation algorithmique ne remplacera jamais l’observation humaine, l’écoute des métiers et la compréhension fine de leurs contraintes. En réalité, les nuances fonctionnelles, ergonomiques et opérationnelles font toute la différence. Une solution peut paraître adaptée sur le papier… mais être un véritable frein au quotidien si elle ne correspond pas aux usages réels des équipes.

La clé n’est pas seulement de comparer des fonctionnalités.
La clé, c’est de bien comprendre les irritants métier, les charges actuelles, les besoins d’enrichissement / d’automatisation, les workflows internes, et la maturité data avant de sélectionner un outil.

Chez Datal, nous accordons une attention particulière à la simplicité, à la qualité d’usage et à la charge mentale des équipes qui travaillent chaque jour dans le PIM, le DAM ou le MDM. C’est un sujet souvent minimisé par les directions, qui privilégient parfois :
– un gain court terme,
– ou un coût attractif.

Le résultat ?
Six à douze mois plus tard, ce sont les équipes marketing, e-commerce ou communication qui subissent la complexité quotidienne : frustration, surcharge, perte de productivité, et parfois même du turn-over.

Un bon choix de solution n’est pas seulement un choix technique : c’est un choix qui soutient réellement les équipes qui produisent la valeur.

Erreur n°2 : Ne pas avoir les bons interlocuteurs ni de chef de projet

Un projet PIM/DAM/MDM sans les bons interlocuteurs, c’est comme un orchestre musical sans chef d’orchestre : chacun joue sa partition, mais l’ensemble sonne faux. Un chef de projet dédié, qui puisse aider, modéliser, orchestrer, piloter est primordial. Les équipes métiers (leur représentant) sont également incontournables dans un projet PIM, DAM, MDM.

Risques

  • Manque d’informations stratégiques
  • Mauvaises décisions
  • Allers-retours permanents
  • Planning et budget qui dérivent

Conséquences

  • Retards, frustration, incohérences, perte d’adhésion des équipes
  • Configuration opérée « à l’aveugle »
  • Création d’une dette fonctionnelle dès le lancement

Un projet validé uniquement par la direction IT, sans consulter les équipes marketing ou e-commerce : l’usage final ne correspond pas du tout au quotidien.

Bonne pratique
Nommer un chef de projet qui connaît les services métiers et qui est capable d’accompagner opérationnellement. Définir un groupe d’utilisateurs représentatifs (marketing, produit, e-commerce, catalogue, communication) avec un rituel projet (réunions…).

Erreur n°3 : Ne pas avoir la bande passante prévue par l’équipe projet

Beaucoup sous-estiment le temps réel nécessaire à un projet PIM/DAM/MDM. Il y a du temps à prévoir pour participer aux ateliers, aux réunions, préparer le modèle de données (analyser les sources), adapter les données avant intégration, tester les paramétrages, l’intégration.

Risques

  • Arbitrages rapides (et mauvais)
  • Décisions prises sans réflexion
  • Retards et fatigue des équipes
  • Dérive du projet

Conséquences

  • Solution mal testée
  • Reprises et allers-retours multiples
  • Charge mentale accrue et rejet de l’outil

Trop souvent les équipes ne prennent pas le temps de participer activement aux ateliers de configuration ou à la phase de test.

Bonne pratique
Bloquer du temps dédié dans les agendas via un plan de charges puis définir une vraie capacité projet (hebdomadaire), la challenger régulièrement et la faire valider par le sponsor ou par la direction.

Erreur n°4 : Impliquer uniquement les équipes informatiques

Un PIM/DAM/MDM n’est pas qu’un projet informatique : c’est un projet métier.
Réduire son pilotage à l’IT est un raccourci dangereux, le projet doit être transverse et les équipes métiers doivent être consultés et impliqués activement.

Risques

  • Solution techniquement propre mais complexe d’utilisation
  • Workflows déconnectés du réel
  • Manque d’adoption

Conséquences

  • Rejets, contournements, Excel de secours
  • Démotivation des équipes
  • Perte de productivité
  • Un outil sous-utilisé (voire abandonné)

Un DAM intégré avec des règles complexes, mais sans aucun besoin des équipes communication, résultat personne n’arrive à classer correctement les fichiers.

Bonne pratique
Dans chaque projet, il faut coconstruire : informatique, marketing, communication, e-commerce… C’est là que repose l’une des clés de réussite.

Erreur n°5 : Définir un modèle de données bancal, peu flexible

Le modèle de données est la colonne vertébrale du projet. S’il est mal pensé, tout s’effondre. il faut bien configurer les attributs, l’affectation aux objets, aux produits, aux médias sans faire d’usine à gaz. Nous avons souvent vu des modèles copiés collés des systèmes existants, sans qu’ils soient challengés.

Risques

  • Incohérences métiers
  • Maintenance complexe
  • Outil difficile à faire évoluer

Conséquences

  • Migration longue et douloureuse
  • Enrichissement inefficace
  • Mauvais mapping vers les canaux
  • Des clients finaux qui se perdent sur le site e-commerce
  • Une automatisation des supports et catalogues complexe

Créer 3 familles différentes puis devoir les fusionner parce qu’elles ne correspondent pas aux usages. Ou encore définir un objet de données qui devrait être une simple liste déroulante.

Bonne pratique
Construire un modèle clair, structuré, documenté, basé sur les cas d’usages et besoins métiers.

Erreur n°6 : Définir tous les attributs requis dans la complétude

La complétude sert à guider l’enrichissement des produits, des médias, des points de vente… Le but est de travailler avec cet indicateur dans chaque solution pour filtrer facilement et se concentrer sur les objets incomplets.

Risques

  • Blocage des workflows
  • Données remplies artificiellement (valeurs inutiles)
  • Frustration des équipes

Conséquences

  • Time-to-market ralenti
  • Qualité des données faussée
  • Perte d’adhésion

Nous avons déjà vu des champs obligatoires qui n’ont aucune utilité sur certains canaux mais qu’il faut remplir pour publier, donc on retrouve des « NA » dans des attributs et donc sur un site e-commerce.

Bonne pratique
Démarrer avec les données incontournables pour vendre les produits, pour valider la fiche d’un point de vente puis affiner au fil du temps.

Erreur n°7 : Sous estimer la reprise des données

C’est la phase la plus impactante en termes de budget et de planning si la reprise des données n’est pas correctement menée. Pour initialiser la solution, il faut reprendre les données existantes et les intégrer (bien sûr, on évite le garbage-in, garbage-out, c’est à dire d’intégrer de la donnée peu optimisée). Il est impératif de contrôler et de nettoyer les données en amont.

Risques

  • Dépendance aux équipes métier indisponibles
  • Données non exploitables en l’état
  • Complexité des règles de transformation mal anticipée
  • Multiplication des sources

Conséquences

  • Explosion des coûts
  • Explosion des délais et retard du projet
  • Dégradation de la qualité des données
  • Perte de confiance des équipes

Trop de projets dérivent à cause de la reprise : périmètre flou, manque de données, données peu nettoyées, mauvaise qualité, temps d’enrichissement des équipes trop long.

Bonne pratique
Cartographier concrètement les outils actuels, les données, leur format, leur structure, leur qualité et définir la meilleure stratégie de reprise (manuelle, semi-automatisée…)

Erreur n°8 : Ne pas définir des conventions de nommage adaptées sur les médias

Sans conventions de nommage, un DAM devient vite un disque dur chaotique. Les conventions doivent être précises et il est important de lister les cas spécifiques sur chaque type de média.

Risques

  • Assets introuvables
  • Versions mélangées
  • Licence qui explose
  • Perte de confiance dans le DAM

Conséquences

  • Temps perdu
  • Erreurs de publication (mauvaises images)
  • Difficulté de synchronisation PIM / DAM

Par exemple, trois images nommées « Packshot_0123456_finale2.jpg », comment savoir quelle image est la bonne ?

Bonne pratique
Lister tous les types de médias trouvés dans le SI, avec des exemples, le nommage actuel et leur utilité. Puis arbitrer en fonction des besoins métiers pour définir des conventions pérennes.

Erreur n°9 : Vouloir tout synchroniser en temps réel

Le temps réel a un coût et surtout n’est pas utile. Certaines données comme les données froides ne sont pas à synchroniser en temps réel.

Risques

  • Architecture complexe
  • Coûts élevés
  • Maintenance lourde
  • Failles de performance

Conséquences

  • Projets ralentis
  • Instabilité des flux
  • Difficulté d’évolution

Dés la création d’un produit dans l’ERP, celui-ci peut être intégré la nuit prochaine dans le PIM par exemple pour que les équipes complètent la donnée. La synchronisation en temps réel entraîne souvent des complexités techniques au fil du temps et peut aussi engendre des erreurs.

Bonne pratique
Dans tous les projets que nous avons menés, les synchronisations se font généralement une fois par jour la nuit. Le temps réel doit être spécifique et ponctuel et rarement pour de la donnée froide.

Erreur n°10 : Définir des droits non adaptés et peu agiles

Un mauvais système de permissions peut paralyser tout un projet. Le but est de pouvoir simplifier les workflows entre les équipes et de faciliter le travail des équipes. Chaque personne doit accéder à ce qu’il lui sert réellement.

Risques

  • Opérations et travail bloqués
  • Impossibilité de valider ou publier
  • Contournements « dangereux »

Conséquences

  • Tension entre équipes
  • Perte de temps
  • Dépendance aux administrateurs

Tous les utilisateurs ont les mêmes droits d’édition et de suppression sur tous les objets. Les fournisseurs externes peuvent modifier directement les fiches produits ou remplacer les visuels dans le DAM. Cela pose un réel risque sur les données.

Bonne pratique
Au départ du projet il faut trouver un équilibre au niveau du paramétrage des droits : droits simples, basés sur des besoins réels puis affiner en fonction de l’évolution des workflows et cas d’usages.

Erreur n°11 : Envoyer toutes les données sur tous les canaux

Tous les canaux ne consomment pas tout. Plus on envoie des données, plus on crée du bruit, plus ça complexifie les flux, plus les flux sont techniquement longs.

Risques

  • Données inutiles, surcharge des outils
  • Rejets et erreurs sur les flux
  • Problèmes de performance ou d’affichage

Conséquences

  • Qualité perçue impactée
  • Dégradation SEO ou UX
  • Croissance du support technique

Nous avons déjà vu des flux paramétrés en mode « full », c’est à dire que le PIM envoyait l’ensemble des données des fiches produits sur le site e-commerce, alors qu’il avait besoin uniquement de 60% du contenu.

Bonne pratique
Spécifier les données à envoyer pour chaque flux entrant et sortant, éviter tout traitement entre les différents outils.

Erreur n°12 : Ne pas anticiper le canal print, les supports de vente et les catalogues

Dans un projet PIM, DAM ou MDM, il est courant de se concentrer uniquement sur les canaux digitaux (site web, e-commerce, marketplaces) et d’oublier (ou de délaisser) les supports physiques comme le print, les catalogues produits, les brochures commerciales ou les PLV. Et pourtant, c’est un enjeu majeur pour certaines entreprises qui peut causer de nombreux impacts.

Risques

  • Modèle de données non adapté au print
  • Attributs manquants
  • Production manuelle (InDesign, tableaux Excel)

Conséquences

  • Délais énormes
  • Coûts supplémentaires liés à l’automatisation
  • Équipes frustrées de refaire « à la main » ce que le PIM aurait pu générer

Une entreprise de mobilier décide de produire son catalogue annuel avec Easycatalog. Les fiches produits dans le PIM contiennent les informations nécessaires (référence, prix, dimensions, images), mais les données ne sont pas regroupées par type de produit, style ou gamme. Easycatalog ne peut pas générer automatiquement des tableaux comparatifs par gamme ou type de produit. Conséquences : les équipes doivent réorganiser manuellement les produits dans InDesign, perdant des heures voire des jours de travail.

Bonne pratique
Le canal print est le plus structurant et nécessite une attention particulière dés le cadrage de projet. Il est impératif de vérifier la cohérence de la modélisation des données entre les canaux online et offline (regroupements des produits, formats des images pour l’impression, format des données textuelles …).

Les impacts et couts cachés liés aux erreurs

Les erreurs d'intégration coûtent cher aux entreprises.

Selon une étude attribuée à Ovum Research, on estime que des entreprises (grandes entreprises US) peuvent perdre jusqu’à 30 % de leur chiffre d’affaires en moyenne à cause d’une mauvaise qualité des données. Ou encore dans une étude de Delpha (« Impacts of Bad Data Quality »), 32 % du temps des équipes marketing est consacré à la gestion/qualification de la donnée, temps potentiellement improductif. D’après une étude rapportée par Capterra, 57 % des acheteurs de logiciels au Royaume-Uni ont regretté au moins un achat, et parmi eux, 34 % évoquent les coûts imprévus comme motif principal.

Même si chaque erreur d’un projet PIM, DAM ou MDM peut sembler bénigne au départ, leurs effets cumulatifs peuvent devenir extrêmement coûteux.
On parle rarement de ces coûts cachés, pourtant ce sont eux qui déterminent si un projet devient un accélérateur de performance… ou un frein durable.

1. Explosion des charges de travail et perte de productivité

Une mauvaise conception, des données mal préparées ou des workflows mal définis entraînent immédiatement une sur sollicitation des équipes : corrections manuelles, rechargements de données, ressaisies, réconciliations.

Ces tâches répétitives n’apportent aucune valeur mais deviennent le quotidien des équipes, parfois pendant des mois.

Résultat : baisse de motivation, temps perdu, ralentissement du go-to-market.

2. Démotivation, turn-over et surcharge mentale

Les irritants opérationnels finissent par peser lourd :

  • outils trop complexes,
  • modèle de données incohérent,
  • règles de complétude irréalistes,
  • synchronisations instables.

Les métiers se retrouvent sous pression, avec un sentiment d’urgence permanent et la frustration de devoir « subir la solution ».

À long terme, cela entraîne turn-over, départs, arrêts maladie et perte de compétences.

3. Dérives budgétaires et rallongement du projet

Chaque erreur initiale se paye plus tard, et souvent beaucoup plus cher :

  • refonte du modèle,
  • nettoyages de données imprévus,
  • correctifs techniques,
  • nouvelles phases de cadrage,
  • rallongement du planning de mise en production.

Au final, ce qui devait coûter 30 000€ finit par coûter 50 000€ voire davantage et/ou un projet qui passe de 4 mois à 12 mois.

4. Qualité des données dégradée sur tout l’écosystème

Le PIM, le DAM ou le MDM alimentent des dizaines d’autres systèmes : CMS, e-commerce, ERP, marketplaces, print, applications internes… Une donnée incorrecte ou incomplète se propage rapidement, contaminant les systèmes aval.

Les coûts cachés prennent alors la forme :

  • de pages produits non conformes,
  • de retours clients,
  • d’incohérences catalogue,
  • de perte de confiance des équipes dans la donnée.

5. Expérience client impactée

Les erreurs d’intégration n’impactent pas seulement les équipes internes : elles touchent directement le client final.

Des descriptions incomplètes, des images mal nommées, des données e-commerce incohérentes ou des disponibilités erronées entraînent :

  • baisse des taux de conversion,
  • augmentation des retours des produits,
  • moindre engagement,
  • perte de crédibilité de la marque.

Ce sont des coûts invisibles… mais très réels.

6. Difficulté à faire évoluer la solution

Une solution bancale, trop rigide ou mal anticipée devient un frein majeur lorsqu’il faut :

  • rajouter de nouvelles gammes,
  • ouvrir de nouveaux canaux,
  • changer de structure produit,
  • intégrer de nouveaux partenaires.

Les entreprises se retrouvent parfois obligées de repenser entièrement le modèle de données, voire de changer d’outil, générant des coûts massifs non prévus au départ.

Comment éviter ces erreurs dans votre projet ?

Chez Datal, nous pensons que la clé de chaque projet passe par un accompagnement performant, humain, ainsi qu’une expertise solide sur la partie data.

Éviter les erreurs courantes commence donc par un cadrage solide et structuré. Avant même de choisir une solution, il est essentiel de comprendre les besoins métiers, les flux de données existants et les contraintes des équipes.

Nommer un chef de projet dédié et constituer un groupe d’utilisateurs représentatifs (marketing, e-commerce, achats, communication) permet de s’assurer que toutes les parties prenantes sont impliquées dès le début.

La qualité et la structure des données : nettoyer, normaliser et définir un modèle de données flexible et évolutif réduit drastiquement les risques de surcharge, d’erreurs et de retards. Limiter les attributs obligatoires à ce qui est réellement nécessaire par canal et créer des conventions de nommage claires pour les médias simplifie la publication et la maintenance.

Côté technique, il faut adapter la fréquence de synchronisation aux besoins réels, plutôt que d’imposer un temps réel systématique.

Définir des droits et rôles clairs pour éviter les conflits et les blocages.

Enfin, anticiper tous les canaux, y compris print, catalogues et supports de vente, garantit que la solution sera utilisable et utile dans tous les contextes.

En suivant ces bonnes pratiques, les entreprises peuvent réduire la charge mentale des équipes, limiter les coûts cachés, améliorer la productivité et maximiser la valeur des données. Une approche proactive et structurée transforme un projet PIM/DAM/MDM en un véritable levier de performance.

Une bonne intégration PIM / DAM / MDM repose sur 3 piliers

Un accompagnement premium

Bénéficier d’une expertise complète sur la data, le PIM, le DAM, le MDM, l’IA et l’automatisation est essentiel pour concevoir et déployer une solution robuste, évolutive et réellement adaptée aux besoins de l’entreprise. Un accompagnement de qualité permet d’anticiper les risques, d’optimiser les processus et de maximiser la valeur de la donnée au quotidien.

La donnée au cœur de la solution

Aujourd’hui, encore plus avec l’essor de l’IA, la donnée est véritablement au cœur de chaque organisation. Sans des données structurées, fiables et de qualité, les décisions stratégiques, les performances commerciales et l’organisation interne risquent de perdre en efficacité, tandis que les entreprises s’exposent à une charge technique et opérationnelle excessive, nuisant à leur capacité à se différencier.

Une gouvernance complète

Que ce soit au niveau organisationnel ou technique, la gouvernance est un enjeu stratégique pour toutes les entreprises. Chaque solution, avec ses spécificités, nécessite une approche claire : des rôles bien définis, des processus structurés et une communication transparente pour garantir la cohérence, la responsabilité et l’efficacité de l’ensemble du système.

FAQ – Questions fréquentes

Quelle équipe type pour un projet d’intégration PIM, DAM, MDM ?

Un projet réussi repose sur une équipe pluridisciplinaire, qui combine expertise métier et technique. On retrouve généralement :

  • Chef de projet : pilote le projet, coordonne les équipes et assure le respect des délais et budgets.
  • Responsables métiers (marketing, e-commerce, communication, produit) : définissent les besoins, valident les données et les workflows.
  • Équipe IT / intégration : implémente les solutions, gère les interfaces, la qualité des données et les règles de synchronisation.
  • Data steward / responsable qualité des données : assure la conformité, la cohérence et la normalisation des données.

Cette combinaison permet de prendre des décisions éclairées, d’impliquer tous les acteurs impactés et d’éviter que la solution devienne un frein opérationnel.

Pourquoi ne pas mettre les données prix et stock dans le PIM ?

Le PIM est conçu pour centraliser, enrichir et diffuser les informations produits, mais les données prix et stock évoluent très fréquemment et dépendent de règles commerciales ou logistiques. Les placer dans le PIM :

  • augmente la complexité de la maintenance,
  • risque de générer des erreurs de synchronisation,
  • et peut créer des doublons avec l’ERP ou le système de gestion logistique.

La bonne pratique consiste à gérer ces données dans les systèmes transactionnels (ERP, WMS) et à ne les exposer dans le PIM que via des flux synchronisés, garantissant fiabilité et cohérence sur tous les canaux.

Comment éviter de choisir la mauvaise solution ?

Pour minimiser les risques :

  • Analyser précisément les besoins métiers, les données et les flux de données.
  • Tester les solutions avec les utilisateurs finaux, pas seulement en démonstration et idéalement avec des cas d’usages personnalisés et vos données.
  • Vérifier la flexibilité, l’ergonomie et la facilité de mise à jour des outils.
  • Prendre en compte la scalabilité et l’intégration avec l’écosystème existant (ERP, CRM, marketplaces, CMS…).
  • Évaluer les coûts totaux, incluant licences, intégration, maintenance, formation et support.

Une approche structurée et centrée sur les usages garantit que la solution sera adoptée, efficace et durable.

Comment suivre les risques d’un projet ?

Le suivi des risques repose sur une gouvernance claire et des indicateurs précis.

  • Identifier les risques dès le cadrage : qualité des données, dépendances techniques, disponibilité des équipes, complexité des workflows.
  • Attribuer des responsabilités : chaque risque a un propriétaire qui assure le suivi.
  • Mettre en place des indicateurs : avancement des tâches, taux de complétude des données, incidents techniques, adhésion des utilisateurs.
  • Réunions régulières de suivi et tableau de bord des risques permettent d’anticiper et de réagir avant que les problèmes ne deviennent critiques.

Une vigilance continue permet de réduire les retards, les coûts cachés et la frustration des équipes tout en sécurisant le succès du projet. Le chef de projet maintient un document à jour « suivi des risques » qui est partagé aux comités de projet.

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